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Examens complémentaires

 


Me serais-je trompé de radio?

 

 


Scintigraphie

 



IRM


IRM de la colonne cervicale


Scanner


Scanner de la colonne cervicale

Précisons d'abord ce qui nuit d'une façon importante à ce site: trop de savoir crée la maladie. Une étude canadienne (Abenhaim, 95) a montré que le fait de faire un diagnostic de lésion de la colonne lors d'une lombalgie banale multiplie par 5 le risque d'évolution chronique par rapport à un diagnostic simpliste ("tour de rein"...). En clair, si le médecin vous explique en détail pourquoi vous êtes cassé, vous avez moins de chances d'en sortir. Ou encore: faîtes comme si de rien n'était, ne cherchez pas à savoir ce qui se passe, c'est le meilleur moyen d'oublier votre dos rapidement.
Dans le même domaine, vous devez connaître l'aberration médicale de St-Thomas, qui consiste à croire les images médicales plutôt que l'interrogatoire et l'examen du médecin pour juger de votre état de maladie. Là encore, le meilleur exemple est la lombalgie, où l'absence de parallèle entre dégâts radiologiques et douleurs est bien connue. C'est la lecture du compte-rendu du scanner qui va vous rendre vraiment malade!
Nous ne conseillons pas que vous vous serviez de ce site, et en particulier de cette page, pour essayer de voir votre lésion. C'est le meilleur moyen d'en faire une compagne fidèle...


Radiographies

Décryptage d'un compte-rendu de radiographie: le vocabulaire.


Tomodensitométrie (scanner)

Le scanner consiste à faire des coupes du corps à l'aide des rayons X, comme la radiographie. Vous êtes placé au milieu d'un grand anneau, dans lequel tourne la source de rayons X et en face, le récepteur. L'examen est totalement indolore. L'irradiation est modeste, comparable à celle de radios classiques. Le scanner est très performant pour visualiser l'os et les tissus ayant de fortes différences de densité. Après injection d'un produit de contraste par voie veineuse, les tissus riches en vaisseaux sanguins apparaissent nettement. Après injection de contraste dans une articulation (arthroscanner), la surface des cartilages est bien dessinée.


Imagerie par résonnance magnétique nucléaire (IRM)

En IRM, un champ magnétique très intense excite les atomes du corps étudié. Le signal renvoyé change selon la composition des tissus. L'examen n'est pas irradiant et peut être renouvelé sans limitation. Vous êtes placé dans un "cercueil" très étroit (la puissance du champ diminue très vite si l'on augmente l'espace au milieu de l'aimant. L'examen est inoffensif, mais bruyant et long. Il est déagréable pour les personnes nerveuses, voire impossible pour les claustrophobes. Toute particule métallique présente dans le corps peut bouger lors de l'examen. Vous serez donc interrogé soigneusement sur vos antécédents chirurgicaux. Mais les chirurgiens utilisent de plus en plus des matériaux non métalliques pour ce qu'ils implantent. L'IRM est très performante pour l'étude des tissus "mous". Selon le type de maladie recherchée, elle peut être moins fine que le scanner pour l'étude de l'os et du cartilage.

Pour les adhérents: Film étonnant simulant une IRM en temps réel de la tête aux pieds.


Scintigraphie osseuse

Le principe général de la scintigraphie est l'injection d'une substance chimique utilisée par l'organe que l'on veut étudier, modifiée pour être facilement repérable: en l'occurence on lui greffe un atome radioactif, dont l'émission est enregistrée par une gamma-caméra, sorte de compteur Geiger médical. On dépiste ainsi des anomalies de l'organe précocément, par une variation de son activité, avant les variations de forme plus tardives que détectent radios et scanners.
Pour la scintigraphie osseuse, l'élément radioactif est le technétium, inclus dans des phosphonates, qui participent au métabolisme de l'os. Il est injecté par une intraveineuse. Une demi-heure plus tard, on commence à vous faire boire abondamment et uriner souvent pour éliminer la partie du traceur qui ne s'est pas fixée sur l'os. Cela améliore la qualité des images. Entre 2 et 3 heures plus tard sont prises plusieurs "photos". C'est un examen peu agressif, le produit (faiblement) radioactif étant ensuite rapidement éliminé dans les urines. On évite cependant de le faire chez une femme enceinte ou susceptible de l'être, on utilise une dose faible chez les enfants.

Les indications de la scintigraphie

3 groupes d'indications:
1) Bilan d'extension d'une maladie générale: la plupart du temps il s'agit de maladies graves: cancers à extension osseuse, cancers des cellules sanguines. Mais, rassurez-vous si vous êtes environné de mines peu encourageantes lors de l'examen, ce n'est pas toujours le cas. Il y a aussi les maladies osseuses comme le Paget, les nécroses osseuses, la drépanocytose (anomalie génétique de forme des globules rouges), les infections, les anomalies du métabolisme du calcium, les rhumatismes.
2) Détection précoce d'une maladie encore invisible sur les radiographies:
-fissures osseuses de fatigue, fractures sans déplacement
-algodystrophie
-infections articulaires et osseuses
-souffrance d'un cartilage de croissance chez l'enfant
-ostéonécrose et ostéochondrite (interruption de l'alimentation sanguine dans une portion d'os aboutissant à la détérioration de cet os et éventuellement du cartilage adjacent)
-tumeurs osseuses, la plus fréquente étant le bénin ostéome ostéoïde.
3) Bilan détaillé d'un problème vu par d'autres examens:
-anomalies radiographiques dont on n'est pas sûr qu'elles représentent un problème: beaucoup d'images anormales sont découvertes de façon inattendue: par exemple un "trou" dans un os du bassin sur des radios faites pour mal au dos.
-descellement et infection d'une prothèse quand les radiographies ne suffisent pas au diagnostic.


Electromyogramme (EMG)

L'EMG est un examen des nerfs et des muscles. Il est réalisé à l'aide d'électrodes, aiguilles et simples plaquettes adhésives. Le nerf étudié est stimulé électriquement sur un point de son trajet, et la transmission recueillie à un autre endroit. On recherche une anomalie de cette transmission, soit parce que le nerf est comprimé dans un passage trop étroit (l'exemple le plus fréquent est le syndrome du canal carpien), soit parce qu'il existe une maladie du nerf lui-même (l'exemple le plus fréquent est la polynévrite liée au diabète). C'est un examen plutôt désagréable, bien que les simulations restent sous le seuil douloureux. Il peut durer une bonne demi-heure, pour une durée totale de consultation d'environ 1 heure.


 

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