Accueil/Recherche - Index des pages adhérents - Examens - Traitements - Exercices - Question? - Index alphabétique - Vocabulaire Les pages spéciales adhérents |
|
Elle est permanente mais pas angoissante comme une douleur cardiaque (que d'ailleurs vous ne pourrez pas négliger bien longtemps, elle vous oblige à aller dès les premières heures chez le médecin). Elle est influencée non pas par le rythme cardiaque (coeur...), la toux (fracture de côte) ou les repas (estomac, pancréas), mais par les mouvements de la colonne centrés sur la partie dorsale: vous abaissez l'épaule d'un côté, vous tournez les épaules à droite ou à gauche, et votre douleur diminue ou s'accentue. Le type de position (assis, couché, debout) est l'élément déclencheur dans la journée. La région douloureuse est sensible en surface: Ce n'est pas une douleur profonde d'organe, mais une douleur de paroi: si vous pincez et roulez la peau de cette zone entre vos doigts, vous ressentez une "anesthésie douloureuse", c'est-à-dire qu'à la fois la sensation de toucher est médiocre, et que le palper est hypersensible: c'est du au fait que la sensibilité et la douleur ne sont pas véhiculés par les mêmes fibres nerveuses, mais qu'elles sont toutes irritées. La douleur est encore plus piégeante quand elle concerne seulement une portion du trajet du nerf: Un nerf est un faisceau de fibres nerveuses dont chacune s'occupe d'une partie de son territoire; quand le nerf est irrité seulement sur l'un de ses côtés, seules les fibres à cet endroit vont souffrir et vous aurez une douleur "suspendue" sur le territoire du nerf, par exemple une plaque sur les côtes, ou une douleur du sternum isolée. Presque toujours, en l'absence de traumatisme, c'est un dérangement vertébral simple: dysfonctionnement lié à un faux mouvement où des postures trop statiques (travail sédentaire) -> direction l'ostéopathe. Termes associés: Région > Rachis > Douleurs dorsales > |
|