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Patamédecines Mise à jour: 5/02

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Pseudo-médecines, un autre site sur les médecines parallèles

 

 

 

 

 

 

Belle analyse de l'homéopathie

 

 


Tempête sur l'homéopathie, de Elie Arie et Roland Cash

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Introduction
Phytothérapie
Homéopathie
Oligoéléments, minéraux, vitamines
Régimes spéciaux
Magnétisme
Energétisation
Curiosités de la patamédecine

Introduction (essentielle) aux patamédecines:

"Patamédecine" est une appellation favorite du Pr Kahn, grande figure de la rhumatologie française, pour désigner les médecines non rationnelles, basées sur des croyances et non sur des démonstrations scientifiques.
Précisons tout de suite que nous pensons que ces méthodes de traitement ont néanmoins un intérêt, sinon personne n'y recourerait. Notre but est de vous apporter des éléments de réflexion sur la façon dont les patamédecines fonctionnent, leurs avantages et leurs inconvénients, afin de vous aider à décider si elles peuvent vous apporter quelque chose. Car il y a bien sûr beaucoup de déçus des patamédecines, qui n'en parlent pas toujours car le sceptique est facilement transformé en mauvais coucheur, ou bien il est désagréable de s'être fait soulager du portefeuille sans aucun bénéfice en retour.
La croyance que l'on a en l'effet d'un traitement a une influence considérable sur le résultat. Les médecins appellent ce phénomène "effet placebo" quand un bénéfice est espéré du traitement, "effet nocebo" quand une action nocive est attendue. Le degré d'influence semble beaucoup varier avec les individus, mais il n'y a pas de "réceptifs" et "non réceptifs" à l'effet placebo: nous y sommes tous sensibles. En gros 1/3 des gens sont très sensibles, 1/3 moyennement sensibles, 1/3 peu sensibles. Le niveau socio-culturel n'a pas d'influence.
L'effet placebo et la suggestion en général vont beaucoup plus loin que la simple impression psychologique: pour les opérations sous hypnose dans lesquelles les belges sont très avancés, le patient reste parfaitement conscient. Chez nous, en faisant croire à des étudiants en médecine qu'ils avalaient de l'aspirine, on a pu déclencher d'authentiques ulcères alors qu'ils avaient tous pris un placebo, en l'occurence plutôt un nocebo. Plus de détails sur comment marche l'effet placebo.
On peut donc à priori traiter bien des problèmes avec un placebo, à condition de faire passer sa croyance chez celui qui le reçoit, et en insistant sur le caractère sans risque du traitement sinon on risque d'avoir aussi un effet nocebo.
C'est le problème actuel des médicaments traditionnels: leur effet bénéfique est largement bridé par l'obligation légale de signaler dans la notice tous les effets secondaires possibles: certains sont persuadés qu'ils vont les subir tous dès la fin de leur lecture: ce n'est même pas la peine de les essayer si on est très sensible à l'effet nocebo: le bénéfice pharmacologique va être occulté par les effets indésirables. Tout médecin apprend ainsi rapidement qu'il est inutile d'insister à faire prendre un traitement qui a mauvaise réputation auprès du patient, même s'il est persuadé qu'il va lui être bénéfique. Il vaut mieux proposer des alternatives s'il n'y a pas urgence, informer (surtout corriger la désinformation), gagner enfin la confiance de son patient et prescrire alors avec succès ce méchant médicament.
C'est pour cette raison que les anti-inflammatoires classiques partent avec un désavantage évident face à une plante comme l'harpagophytum: malgré une activité anti-inflammatoire largement supérieure, leur effet est bridé par la crainte de subir une agression sur l'estomac, ou l'un des nombreux autres inconvénients signalés, tandis que la plante est une douceur en comparaison.
Les patamédecines se sont engouffrées dans une carence importante de la médecine scientifique (dite "allopathique"): la non-prise en charge des facteurs humains dans la maladie. L'histoire de la médecine a été marquée par le besoin de gommer ces facteurs: on ne disposait pas jusque récemment de méthodes biochimiques et microscopiques d'authentification des désordres corporels. La classification de ces désordres reposait essentiellement sur l'examen clinique des malades. Il n'était pas intéressant pour les médecins que la personnalité du patient modifie la présentation des signes, ce qui leur compliquait beaucoup la tâche. C'était un des rôles de l'hôpital, volontairement déshumanisé pour que le malade impressionné présente ses symptômes de la façon la plus "minimale" et la plus standard possible. Un diagnostic difficile en médecine de ville devient clair à l'hôpital.
Malheureusement, si cette approche a permis indiscutablement la transformation de la médecine en véritable science, par la codification des maladies et la comparaison de leurs traitements potentiels, elle a aussi associé la médecine rationnelle à une médecine froide et inhumaine, laissant de côté de nombreux aspects de la souffrance des gens.
Ceux qui ont bien voulu s'en charger ont été accueillis à bras ouverts.
Les patamédecines ciblent les perturbations émotionnelles que ressentent les gens, conséquences des maladies ou d'autres problèmes personnels, malheureusement avec des motifs qui ne sont pas toujours philantropiques. Ce domaine est en effet un énorme marché. Et ce n'est pas surprenant de voir apparaître le salon des médecines douces comme pour les autres commerces. De nombreux thérapeutes sont attirés par les patamédecines parce qu'ils y trouvent mieux la possibilité d'exercer les qualités humaines dont ils sont souvent pétris. Le cocktail du succès comporte un bon placebo à l'aura mystérieuse (s'il débute) ou à la réputation favorable (s'il a fait sa place), un thérapeute prétri de conviction et d'empathie pour son patient (qui n'en a guère rencontré avec la médecine allopathique), et ce patient qui cherche à décompresser la cocotte-minute de ses inquiétudes envers la maladie, son avenir professionnel, l'avenir de ses proches...
C'est donc la médecine allopathique qui laisse la porte ouverte aux patamédecines, par son refus de prendre en charge ce type de problèmes. Il faut dire que les médecins sont incités par le système de santé actuel à cette attitude. L'acte médical intellectuel, qui inclue la relation parlée avec le patient, est dévalorisé. Ce sont les actes techniques qui sont favorisés par la sécurité sociale par une hausse tarifaire. Le médecin est incité à "choisir" les patients avec les maladies les plus physiques, les plus techniques. Celui qui a besoin de dévider son histoire personnelle va occuper l'espace d'un grippé, d'une tendinite, et de 3 renouvellements d'ordonnances. Si le médecin travaille comme la moyenne de ses pairs ses 65 heures par semaine, il lui faut une sacrée abnégation pour choisir 1 acte difficile plutôt que 5 actes faciles! Voir coût de la santé.
Les patamédecines sont pratiquées par des médecins et des non-médecins. Les premiers sont, à la grande désolation de leurs pairs, peu portés sur l'autocritique enseignée à la faculté. Tout le monde a tendance à être content de soi, particulièrement le thérapeute quand son traitement marche: quelle valorisation personnelle! L'enthousiasme emporte souvent les réserves que l'on pourrait avoir: s'agit-il bien de l'effet du traitement ou d'une évolution spontanément favorable? L'affection traitée aurait-elle pu réagir à un placebo? N'y a-t-il pas eu effet concommittant sur un proche (la mère quand on traite un enfant)? N'a-t-on pas administré un autre traitement sans le savoir en discutant de sa situation personnelle avec le malade? Voir aussi le médecin et vous.
Quant aux non-médecins, l'absence de formation au diagnostic peut les rendre dangereux, surtout s'ils manquent d'expérience. Ils peuvent exercer une thérapeutique remplaçant une autre plus efficace voir indispensable: il y a de nombreux cas de malades ayant refusé un traitement allopathique à cause de sa mauvaise réputation (toujours l'effet nocebo) et l'ayant substitué par une patamédecine pour "se soigner quand même". C'est plus que dommage quand une adolescente se retrouve sur rein artificiel parce que ses proches lui ont fait une peur bleue de la cortisone et qu'elle a préféré prendre des plantes...
Personne ne pourra vous en vouloir d'aller tâter des patamédecines si la médecine allopathique vous a avoué son impuissance (soyez bien sûr de ça) et qu'elle ne veut pas prendre en charge les difficultés que cela vous occasionne (vous n'avez peut-être pas encore vu la bonne personne). Mais dans tous les cas, ayez affaire d'abord à un médecin, de façon à identifier le plus précisément possible ce dont vous souffrez (et ce dont vous ne souffrez pas...).

Quackwatch en français, le guide des arnaques dans le domaine de la santé


Phytothérapie:

Il va sembler sévère à certains de placer la phytothérapie dans les patamédecines, mais cette attitude polémique est volontaire, car si certaines plantes ont une efficacité incontestable, la plupart des produits vendus sous l'appellation phytothérapie n'ont pas démontré leur bénéfice réel, versus placebo.
Sachez que de nombreux médicaments utilisés par la médecine classique sont issus des plantes. Et que toutes les plantes connues et dotées d'effets intéressants ont été depuis longtemps récupérées par les laboratoires pharmaceutiques. Vous pensez bien que ces grandes firmes dont le but est le profit n'auraient pas laissé dans l'oubli de tels médicaments potentiels, dont le coût de développement serait bien inférieur à celui de la recherche pharmaceutique classique puisqu'ils sont déjà utilisés et à priori sans effets secondaires dangereux.
Il existe certainement encore des plantes dont on peut tirer des médicaments intéressants, mais ce sont des espèces exotiques inconnues ou mal connues et non ce qui vous est vendu sous l'appellation phytothérapie.
Nous préférons vous mettre en garde contre ces traitements, même s'ils peuvent vous rendre service (voir introduction aux patamédecines), parce que leur fabrication n'est pas toujours surveillée d'aussi près que la pharmacopée classique. Un grand laboratoire ne peut pas se permettre le scandale d'un vice de fabrication. Quid du produit mystérieux importé confidentiellement du fond de l'Asie? Il y a eu récemment une affaire de contamination de tels produits par des métaux lourds. Mais comme l'origine de ces accidents est très difficile à établir, combien d'autres sont passés inaperçus?
Nous ne critiquons pas la phytothérapie utilisée dans les pays dits "en voie de développement". C'est un contexte complètement différent. La médecine allopathique et ses médicaments sont un luxe. La phytothérapie traditionnelle peut constituer une alternative bon marché, malheureusement beaucoup moins efficace dans les maladies les plus graves.


Homéopathie:

L'homéopathie n'est pas une médecine traditionnelle. Ses débuts remontent à 2 siècles: Hahnemann énonce le principe de similitude: pour traiter une maladie, il faut chercher la substance qui provoque les mêmes symptômes et la donner à dose infinitésimale. Nul besoin d'être un grand scientifique pour être heurté par ce postulat moyenâgeux. Il ne semble pas que cette thérapeutique connut de grands succès populaires en ces temps rudes pour la santé car elle tomba dans l'oubli. Ce n'est que récemment qu'elle est revenue à la mode.
Les homéopathes tentent de faire croire que les critiques sur l'homéopathie sont le combat de quelques sceptiques obsessionnels. Ils prétendent asseoir le principe de similitude sur une base scientifique avec les arguments suivants:
-L'homéopathie est largement utilisée par les médecins: tout à fait exact. Cela démontre que les patients en tirent un bénéfice, pas qu'ils prennent un médicament actif. Le dictionnaire Vidal, coeur de la médecine allopathique, comporte environ 1/5 de produits "proposés dans", n'ayant pas démontré leur action, utilisés par de nombreux médecins non-homéopathes qui ont également l'impression de rendre service à leurs patients.
-Il y a de nombreuses études cliniques positives sur les effets de l'homéopathie, y compris des tests contre placebo: l'objectivité de ces études est entachée de défauts majeurs: elles sont toutes pratiquées par des homéopathes, elles sont financées pour la plupart par les (riches) laboratoires homéopathiques, elles ne respectent pas la rigueur statistique imposée par ce type d'étude. Sachez que même parmi les recherches allopathiques, peu sont inattaquables de ce point de vue: une grande revue scientifique a fait son auto-critique en ayant fait analyser les études qu'elle publie par des statisticiens, et seul un tiers d'entre elles étaient valides. Les homéopathes n'ont jamais fait (ni voulu faire) contrôler leurs études par l'un de ces sceptiques obsessionnels... Osons un peu de perfidie: pourquoi risquer d'invalider une thérapeutique qui est un grand succès populaire et commercial?
-Il y a des études fondamentales prouvant l'activité des médicaments homéopathiques dans le tube à essai (dégranulation des basophiles): on doit faire la différence entre 2 types de médicaments homéopathiques:
1) ceux qui contiennent des substances actives, à dose susceptible d'avoir des effets sur l'organisme: ceux-là ont peut-être une action pharmacologique, mais elle n'est pas démontrée, et ils sont à ranger avec les "proposés dans" du dictionnaire Vidal. Le fait que ces substances soient actives dans le tube à essai ne fait pas la liaison avec les maladies qu'elles prétendent traiter. Les études sérieuses ne se le permettent pas et sont détournées de leur objectif quand les homéopathes y cherchent une justification. Les médicaments de fond de l'arthrose allopathiques sont très efficaces dans le tube à essai. Mais il faudrait les prendre quotidiennement par kilos pour avoir des effets comparables dans l'organisme!
2) ceux qui ne contiennent rien: les dilutions homéopathiques sont parfois telles qu'il ne reste même plus une seule molécule du produit original dans le médicament final. Les homéopathes l'admettent: c'est un simple calcul chimique de base. Ils ont alors essayé d'expliquer l'action de la dilution par la théorie de la "mémoire de l'eau", "empreinte" physique laissée par la substance sur son solvant. Cela contredit les bases élémentaires de bien d'autres sciences que la médecine. L'honnêteté du chercheur qui a voulu prouver la mémoire de l'eau a été sérieusement mise en doute, mais bien sûr on n'a pas pu démontrer qu'il avait falsifié ses résultats. La mémoire de l'eau a cependant été mise en veilleuse par les homéopathes eux-mêmes, qui ne désirent pas que leur discipline soit assimilée à une alchimie.
Voyons maintenant l'aspect positif de l'homéopathie: ceux qui la pratiquent sont souvent des déçus de la médecine "presse-bouton": une maladie = un médicament... et circulez m'sieur dame. Ils s'attachent à connaître leur patient en profondeur et à nouer avec lui des relations privilégiées, renouant en cela avec des valeurs de médecine "de famille" qui sont en perte de vitesse à cause des impératifs économiques de la santé. Voir médecine de famille. Ils prennent en charge ce qui est considéré comme bénin par les médecins allopathes. Leur "ce n'est pas grave" qui se veut rassurant est compris souvent comme "il ne me croit pas" ou "il n'a pas vu ce que j'ai". L'homéopathe, lui, vous croit, s'intéresse à votre cas, et surtout à vous-même.
L'homéopathie doit son succès populaire à sa capacité à répondre à bien des angoisses. Il est compréhensible qu'une mère s'inquiète de voir son nourrisson faire otite sur otite et recevoir dès sa première année de vie moult traitements antibiotiques voire cortisoniques. La 2ème année, l'enfant ne fait plus d'otite car ses trompes d'Eustache (le drain naturel de l'oreille vers la gorge) se sont agrandies, mais il a reçu entretemps un traitement homéopathique... qui endosse le miracle! La critique ne doit pas porter sur la méthode. Une inquiétude excessive des parents peut faire de gros dégâts chez un enfant. Mais un mauvais usage est fait de ce genre d'histoire, avec le risque de transformer une homéopathie "d'accompagnement" en traitement de 1ère intention, remplaçant une antibiothérapie parfois indispensable.
Revenons sur terre: l'homéopathie n'a jamais démontré qu'elle pouvait sauver ne serait-ce qu'une seule vie! Qu'elle soit pratiquée en parallèle et aux frais des intéressés n'est pas gênant. C'est très discutable qu'elle soit remboursée, médicaments et consultations, sur le budget de la santé et donc par la solidarité nationale. Les granules sont peu onéreux mais encore moins chers à fabriquer et les laboratoires homéopathiques sont les plus rentables de France... sans participer d'aucune manière à la recherche fondamentale et à la diminution des maladies tueuses. Vous imaginerez facilement le nombre de vies sauvées et de handicaps évités si le budget homéopathie était utilisé à des fins de recherche, de médecine préventive ou d'équipement médical des régions les moins favorisées.
En 2001, 2 traitements homéopathiques ont été testés de façon sérieuse chez des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Le placebo s'est montré plus efficace que l'homéopathie! La différence n'est en fait guère significative vu la taille du groupe testé (une cinquantaine de malades), mais retenons-en que l'homéopathie n'est pas un traitement des maladies physiquement sévères.


Oligoéléments, minéraux, vitamines:

Le problème alimentaire le plus répandu dans notre société est la suralimentation. Comment tant de gens, à entendre certains, sont-ils alors carencés en apports d'oligo-éléments et vitamines? On joue généralement sur votre crainte de la maladie et sur la réputation d'innocuité de ces produits pour vous vendre des placebos.
Il existe bien entendu des études sérieuses et intéressantes sur l'effet des oligoéléments et des vitamines dans le tube à essai. Elles sont détournées de leur objectif quand elles servent de justification à la vente d'une nouvelle poudre indispensable à une bonne santé. On vous laisse supposer un bénéfice sur tel ou tel trouble alors qu'aucune étude ne fait actuellement la liaison entre ces effets vérifiés en laboratoire et des maladies précises. On vous en-"tube".
Il y a réellement des maladies liées à des carences alimentaires: régimes trop spéciaux, famine, maladies digestives entraînant des mauvaises absorptions alimentaires. Certaines de ces causes ne se voient plus dans notre pays, les autres sont très rares mais les symptômes qu'elles entraînent son bien connus: ils doivent donner lieu à un diagnostic médical et un traitement de fond. Nous ne sommes pas du tout ici dans les circonstances habituelles de prise de ces produits, considérées plus souvent comme des pilules "bonne-mine".
Certaines vitamines peuvent déclencher des effets délétères si elles sont prises en trop grande quantité. Leur innocuité n'est réelle que jusqu'à un certain point.
Nous ne sommes pas très favorables à cette variante de placebo car il n'y a guère de prise en charge psychologique l'accompagnant et les effets se voient surtout sur le porte-monnaie.


Régimes spéciaux:

Quel rapport peut-il y avoir entre des douleurs rhumatismales et le régime alimentaire?
La question comporte 2 volets: Un régime spécial peut-il être responsable de douleurs? Une maladie rhumatismale peut-elle être améliorée par un régime spécifique?
1) Un régime spécial peut-il être responsable de douleurs?
En premier lieu, il existe des régimes répondant à des motifs religieux ou philosophiques: végétariens, végétaliens. Ce dernier, appliqué strictement, peu entraîner des carences d'apport en certains acides aminés. Il faut connaître ces conséquences et les prévenir par des suppléments adaptés. Mais ils ne sont pas en cause dans les affections rhumatologiques.
Les alimentations pauvres en calcium et en vitamine D favorisent l'ostéoporose, voire l'ostéomalacie si la carence est très importante. L'ostéoporose est la maladie des os fragiles: la pauvreté de l'alimentation en calcium accélère la déminéralisation osseuse induite par l'âge. L'exposition insuffisante au soleil diminue la fabrication de vitamine D. C'est une maladie se révélant au grand âge, particulièrement chez les vieillard(e)s sédentaires ou en institution, qui négligent leur alimentation et ne mettent pas le nez dehors. L'ostéomalacie est la maladie des os mous. Elle peut se révèler chez des gens beaucoup plus jeunes. Mais elle est devenue exceptionnelle maintenant que les situations d'apports alimentaires très insuffisants ont disparu de notre pays.
La cause déclenchante des rhumatismes inflammatoires reste inconnue dans la majorité des cas. Il n'est pas exclu qu'il puisse s'agir d'un contact avec un produit alimentaire. Mais c'est peu probable et aucun régime particulier n'a pu être incriminé dans le déclenchement de ces maladies.
2) Une maladie rhumatismale peut-elle être améliorée par un régime spécifique?
Non, sauf dans de très rares exceptions (maladie de Whipple) pour lesquelles votre médecin vous imposera spontanément le régime nécessaire. Même si un contact alimentaire est peut-être responsable de certaines de ces affections, la maladie rhumatismale est autonome et aucun régime, aucun antibiotique, n'a fait la preuve de son efficacité.


Magnétisme:

L'effet des champs magnétiques et électriques sur l'organisme fait l'objet de revendications contradictoires: on s'inquiète des effets des lignes à autre tension sur le voisinage mais on porte un bracelet magnétique pour guérir. L'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) est le plus inoffensif des examens médicaux mais l'utilisation d'un téléphone portable expose au cancer du cerveau.
Il y a une porte grande ouverte aux recherches sur le sujet. Peut-être qu'un champ magnétique peut influencer le sommeil nocturne. Mais les applications actuelles du magnétisme chez l'homme sont une patamédecine. Si les petits aimants employés pour soulager les douleurs avaient une efficacité réelle, l'IRM et ses champs magnétiques surpuissants induiraient sans doute des modifications considérables sur l'organisme.
Le bénéfice que l'on peut tirer du magnétisme ne vient sans doute pas seulement d'un effet placebo, mais aussi de l'effet de contre-stimulation antalgique (voir physiothérapie) que produit l'application d'une pastille sur un noeud sensible. Attribuer cet effet au magnétisme n'a pas actuellement de justification scientifique.


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